16 décembre 2022•
Ce matin, je participais au Conseil de surveillance de l’hôpital d’Argenteuil.
Très bonne nouvelle : le lauréat du chantier de construction du nouvel hopital est identifié. Les travaux vont pouvoir commencer. Leur financement est pour l’heure assuré, intégrant les conséquences d’une inflation de 15% à 18% dans le secteur du bâtiment.
L’hopital d’Argenteuil enregistre cependant une baisse notable de son activité qui conduit à une baisse de ses recettes. La difficulté à trouver du personnel en nombre suffisant engendre des fermetures de lits et d’unité. Aujourd’hui, l’offre de soin n’est maintenue dans certains services qu’au prix du dévouement du personnel soignant.
La situation de notre hopital est semblable à celle de tant d’autres dans notre pays. Le manque de moyens, de personnels, est la conséquence des politiques sanitaires déterminées au plan national.
Dans un dialogue avec les représentants des soignants, j’ai rappellé les propositions de La France insoumise : suppression du numerus clausus, fin de la tarification à l’activité. J’ai enfin rappellé que le dernier budget de la sécurité sociale avait été imposé par le recours à l’article 49-3, privant les parlementaires de leur pouvoir de législateur. Ce dysfonctionnement démocratique bloque aujourd’hui la mise en oeuvre les bifurcations nécessaires pour relever notre hopital public, relever l’offre de soin et répondre aux besoins des Argenteuillais, des Bezonnais comme de tous les Français.