Marchons pour le cessez le feu à Gaza ce vendredi à Argenteuil !

Depuis 6 semaines, la population de Gaza est victime des bombardements ininterrompus de l’armée israélienne. Plus de 11 000 civils, dont une moitié d’enfants, sont morts. 2,2 millions de Gazaouis subissent le blocus israélien. Ils sont privés d’eau, d’électricité, de nourriture, de médicaments. A Gaza aujourd’hui, ont boit de l’eau salée pour survivre. Les blessés les plus graves sont amputés sans anesthésie. Des bébés meurent faute du fioul nécessaire pour faire fonctionner leurs couveuses.

Selon l’ONU, l’armée israélienne mène une opération de nettoyage ethnique. Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations Unies pour les territoires occupés, que j’ai auditionné le 6 novembre dernier à l’Assemblée nationale, évoque un risque génocidaire. Un ancien chef d’état major de l’OTAN comparait il y a deux jours sur LCI la situation en Cisjordanie à celle de la Bosnie des années 1990. Nous sommes depuis 6 semaines témoins de crimes de guerre commandités par le gouvernement d’extrême droite de Benjamin Netanyahu dont le ministre de la défense décrit les Palestiniens comme des « animaux humains ».

La punition collective des Palestiniens est inacceptable, insupportable. Rien ne peut la justifier. Rien. Pas même les atroces massacres commis par le Hamas le 7 octobre dernier qui ont couté la vie à 1200 civils israéliens. Ces crimes de guerre, comme ceux commis par l’armée israélienne, doivent être jugés devant la Cour Pénale internationale.

Selon l’ancien vice président de Médecins du monde, à Gaza, « On est passé d’une prison à ciel ouvert à un charnier à ciel ouvert”. Mais au delà de l’urgence humanitaire, c’est à la guerre coloniale que mène Israël contre le peuple palestinien depuis 75 ans, à la colonisation, à l’occupation, au régime d’apartheid qu’il faut mettre fin.

Vendredi 17 novembre nous sommes appelés par des organisations politiques (LFI, EELV, PCF, GDS, POI, NPA), associatives (AFPS, AFBA, Femmes Plurielles, Réseau ATMF) et syndicales (UL CGT, FSU Azur) argenteuillaises à manifester.

Je répondrai à cet appel pour demander l’arrêt immédiat des bombardements à Gaza, condition de la protection des vies palestiniennes et de celle des otages qui doivent être immédiatement libérés.

Pour montrer mon soutien et ma compassion avec toutes les victimes, palestiniennes et israéliennes.

Pour appeler à une solution à deux États, vivant dans la paix et la sécurité.

Pour dire mon mon rejet du racisme, de l’antisémitisme, de l’islamophobie, de l’extrême droite qui veut diviser notre peuple à la faveur de l’horreur.  

Notre mobilisation compte. Depuis 6 semaines, nos manifestations de soutien aux Palestiniens ont fait évoluer la position du Président de la République. Il s’est pour la première fois détaché de la ligne du « soutien inconditionnel » au gouvernement israélien défendu par la Présidente de l’Assemblée nationale et plusieurs députés de son camp pour appeler, enfin, au cessez-le-feu à Gaza.

Soyons nombreuses et nombreux ! Rendez-vous ce vendredi 17 novembre à 18h pour un départ devant le Auchan Val Sud.