À l’Assemblée Représentative de La France Insoumise, je reviens sur notre stratégie : poursuivre l’Union Populaire autour de notre programme de rupture pour gagner demain !

L'Assemblée représentative de La France Insoumise

L’Assemblée représentative de la France insoumise a eu lieu le samedi 16 décembre 2023 à Paris.

Elle réunit les animateur·rices des Pôles et des Espaces du mouvement, ainsi qu’un·e insoumis·e tiré·e au sort parmi les animateur·rices de groupes d’action certifiés de chaque département, des Outre-mer et des Français·es de l’étranger.

L’Assemblée représentative est l’occasion de faire le bilan de la séquence politique écoulée et d’échanger sur les perspectives pour la France insoumise dans la séquence à venir, notamment électorale. Elle permet également de faire un bilan de l’activité des Espaces et Pôles de notre mouvement depuis la dernière Assemblée du mois de juin 2023 et un point d’étape sur les évolutions en cours.

Bilan de l'espace "Bataille électorale"

Élections sénatoriales

Les derniers mois ont été occupés à la préparation des élections sénatoriales.
– Des discussions ont été engagées dès le mois de février 2023 avec le Parti socialiste, Europe Écologie Les Verts, Génération·s et le Parti Communiste Français pour discuter d’une stratégie de listes communes, autour du programme de la NUPES, à l’échelle nationale. Cet accord devait sécuriser la reconduction des sénateur·rices sortant·es, permettre à la France insoumise de faire son entrée au Sénat et permettre à l’ensemble des composantes de la NUPES de progresser au Sénat.
– Après le refus des appareils socialistes, communistes et écologistes de notre proposition de listes communes, suite à la feuille de route adoptée par notre dernière Assemblée représentative, nous avons travaillé à la construction de listes et de candidatures visant, dans tous les départements, à proposer
aux grand·es électeur·rices d’appuyer le programme de la NUPES. Le Comité électoral de la France insoumise a alors investi nos candidat·es.
– Nous avons partout déposé des listes et des binômes de la France insoumise, à l’exception des départements d’Outre-mer et de trois départements de l’hexagone où nous avons soutenu des rassemblements, autour du programme de la NUPES, issus de la gauche de rupture.

Le bilan de ces élections, qui se sont tenues le dimanche 24 septembre, est particulièrement positif : en nous appuyant sur une base d’élu·es extrêmement restreinte, les listes insoumises ont obtenu des résultats significatifs dans de nombreux départements.
Dans l’Indre-et-Loire, l’Isère, le Jura, le Loir-et-Cher, la Haute-Loire, la Loire- Atlantique, le Loiret, le Maine-et-Loire, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, le Morbihan, la Moselle, le Nord, l’Orne, à Paris, la Seine-et-Marne, les Yvelines, l’Essonne, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne, nos listes ont rassemblé trois, quatre, cinq, six fois plus d’électeur·rices que nous ne recensons d’élu·es insoumis·es.
C’est grâce à nos candidat·es que le programme de la NUPES a pu être porté lors des élections sénatoriales, alors que la vieille gauche a mis toute son énergie à empêcher l’élection d’un·e seul·e sénateur·rice insoumis·e.
Pour autant, à La Réunion et dans le Val-d’Oise, une sénatrice et un sénateur issu·es de la gauche de rupture ont été élu·es grâce au soutien de la France insoumise. Nous nous félicitons d’avoir empêché la droite et l’extrême droite.
Ailleurs, le choix de division fait par les socialistes, les écologistes et les communistes et l’éparpillement des listes coûtent aux composantes de la NUPES une dizaine de sièges et aident à la progression de l’extrême droite au Sénat.
Les macronistes et Les Républicains ont perdu des sièges. Ce vote a donc un affaiblissement des partis soutenant le pouvoir de Macron.

Élections européennes

L’Espace « Batailles électorales » s’attelle désormais à la préparation de la stratégie pour les élections européennes.
La France insoumise a toujours essayé de convaincre ses partenaires de la NUPES de former une liste commune. Mais d’ores et déjà, EÉLV, le PS et le PCF ont annoncé qu’ils mèneront des listes autonomes. Nous devons donc envisager une liste d’Union populaire, dans le cas où le même scénario de refus qu’aux sénatoriales se produirait.

Élections municipales

De la configuration aux élections européennes découle la stratégie des municipales.
Par ailleurs, de la même façon que les boucles départementales ont été constituées dans tous les départements, des boucles municipales seront créées dans les prochains mois. Elles permettront d’organiser le travail commun des groupes d’action agissant sur le périmètre d’une même commune ou d’une même intercommunalité.

À l'Assemblée représentative : présentation de notre stratégie

Retrouvez mon intervention lors de l’Assemblée représentative :

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