Chaque année, 13 milliards d’argent public sont injectés dans l’enseignement privé sous contrat. Le scandale du collège Stanislas montre que la distribution et l’affectation de ces sommes considérables sont loin d’assurer qu’elles soient utilisées dans le respect du cadre républicain.

Amélie Oudéa-Castéra mène un train d’enfer. Depuis son arrivée au ministère de l’Éducation nationale, pas une journée ne passe sans une révélation, une énième bourde, un nouveau scandale. Savoir combien de temps elle pourra tenir à ce rythme constitue sans doute une question légitime.

Mais dans le bruit et la fureur des polémiques, il ne faudrait pas perdre de vue l’essentiel : la mise en lumière crue, à travers l’affaire du collège Stanislas, d’un système qui prospère depuis des années dans l’ombre d’une République peu regardante. On parle bien entendu de celui bâti par l’enseignement privé sous contrat, qui se nourrit avec grand appétit d’un argent public dont l’éducation nationale manque pourtant cruellement.

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