11 député·es NUPES dénoncent les divisions à gauche et appelle à une unité aux prochaines échéances électorales.

En plein démarrage, la Nupes, dont nous voulions faire une un outil politique durable, a été mise en panne sèche.

Du vote des uns au moratoire des autres, les rares cadres communs d’échange et de dialogue ont été mis en sommeil, sans date de fin ni proposition alternative.

Pourquoi avoir renoncé à une formule gagnante ? La coalition et son programme de rupture de 640 mesures, était en effet arrivée en tête du premier tour des élections législatives tout comme les candidats porteurs des valeurs de solidarité et d’émancipation dans les territoires dits d’outre-mer. Pourtant le gouvernement avance à coup de 49.3, faute de majorité parlementaire. Pourtant l’extrême droite est sondée à très haut niveau et des milices de nazillons ont l’audace d’attaquer les habitants des cités populaires. Pourtant les droites, tentent de former contre la gauche un « arc républicain » englobant l’extrême droite, à force de légitimation et de bons points médiatiques donnés au Rassemblement national. Aucun d’entre nous ne sera épargné par cette offensive, commencée à l’encontre des insoumis comme parfois des écologistes, à grand renfort d’une campagne médiatique d’envergure.

Pourtant la France hexagonale et les Outre-mer plus encore, s’enfoncent dans la quart mondisation, c’est-à-dire le chômage de masse, la pauvreté, la faim le délabrement général des services publics. Pourtant la France est disqualifiée en Europe et dans le monde par la gestion aventureuse de ses relations internationales. On l’a encore vu au Proche Orient quand il aura fallu attendre 32 jours de bombardements sur Gaza pour entendre le président Macron parler de cessez-le-feu !

Partant de là se pose une question simple : la gauche doit-elle revenir au chacun pour soi, au tous contre tous ?

Après le refus de l’union aux élections sénatoriales et aux élections européennes, avant les blocages prévisibles et traditionnels aux élections municipales, doit-on se résigner à entrer dans l’élection présidentielle dans le chaos, ou en faisant le pari fou et incertain d’une réconciliation bricolée et hasardeuse, tant sur le fond que sur sa capacité à mobiliser ?

Signataires députés NUPES

  • Karine Lebon, députée de La Réunion, groupe GDR-Nupes
  • Benjamin Lucas, député des Yvelines, groupe Écologiste-Nupes
  • Frédéric Maillot, député de La Réunion, groupe GDR-Nupes
  • Jean-Philippe Nilor, député de la Martinique, groupe La France insoumise-Nupes
  • Francesca Pasquini, députée des Hauts de Seine, groupe Écologiste-Nupes
  • Jean-Hugues Ratenon, député de la Réunion, groupe La France Insoumise-Nupes
  • Davy Rimane, député de la Guyane, groupe GDR-Nupes
  • Sophie Taillé-Polian, députée du Val-de-Marne, groupe Écologiste
  • Aurélien Taché, député du Val d’Oise, groupe Écologiste
  • Aurélie Trouvé, députée de Seine-Saint-Denis, groupe La France insoumise
  • Paul Vannier, député du Val-d’Oise, groupe La France insoumise
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